À l’ère du digital et où tout s'accélère, le quick commerce s’impose comme une évolution majeure. Commandez vos courses ou vos produits du quotidien, et recevez-les en 15 à 30 minutes seulement : voilà ce que propose ce modèle qui bouscule l’expérience d’achat traditionnelle. Pour les étudiants en BTS NDRC, notamment à l’école de commerce AFTEC Brest, cette tendance ouvre de vraies perspectives. Car qui dit nouvelles attentes des consommateurs, dit aussi nouvelles compétences à développer !
Qu’est-ce que le quick commerce ?
Le quick commerce, c’est la livraison express de produits frais, courses ou achats de dernière minute, via une application ou un site web. Son objectif est simple : gagner du temps et répondre à la demande d’un consommateur qui ne veut plus attendre.
Un marché en plein boom
En France, le quick commerce connaît une croissance impressionnante :
1,56 milliard USD de revenus attendus en 2025
Une croissance moyenne de +7,78 % par an entre 2025 et 2030
8,1 millions d’utilisateurs prévus d’ici 2030
Et surtout : près de 2 Français sur 3 se disent déjà intéressés par ce mode de consommation.
Les principaux atouts cités ?
La rapidité ( environ 65 %)
La flexibilité des horaires (35 %)
La simplicité d’utilisation (32 %)
À noter : le phénomène reste pour l’instant concentré dans les grandes villes, avec Paris en tête (24 % des livraisons alimentaires).
Les véritables attentes des clients
Le quick commerce ne consiste pas seulement à livrer vite. Les consommateurs recherchent avant tout de la réactivité, avec un traitement immédiat de leur commande et un suivi en temps réel. Ils veulent également de la flexibilité, qu’il s’agisse de choisir un créneau de livraison, de profiter de la géolocalisation ou d’avoir différentes options pour recevoir leurs produits.
Mais la rapidité ne suffit pas : les clients attendent aussi un service client irréprochable, avec une interface simple à utiliser, des prix transparents et une assistance disponible en cas de problème. La qualité et la fraîcheur des produits sont également essentielles, en particulier pour l’alimentaire. Enfin, tout doit rester facilement accessible : une application ou un site mobile qui permet de commander et de suivre sa livraison en quelques clics fait désormais partie des standards.
Les enjeux pour les entreprises et la relation client
Pour tenir cette promesse, les entreprises font face à plusieurs défis majeurs. Elles doivent d’abord optimiser leur logistique, avec une gestion précise des stocks et des trajets de livraison rapides. Cela passe aussi par l’utilisation d’outils numériques performants comme les CRM, le suivi automatisé des commandes ou encore l’analyse de données pour anticiper la demande.
À cela s’ajoute un enjeu économique : trouver un modèle viable malgré des coûts de livraison élevés. Enfin, les entreprises doivent composer avec des attentes sociales et environnementales fortes, qu’il s’agisse des conditions de travail des livreurs ou de l’impact écologique des livraisons rapides.
Un secteur en phase avec le BTS NDRC
Le quick commerce illustre parfaitement les compétences développées en BTS NDRC. Les étudiants y apprennent à maîtriser les outils digitaux et la relation client multicanale, à analyser les données pour anticiper et personnaliser l’offre, mais aussi à négocier et fidéliser dans un marché ultra-concurrentiel.
Ils sont également formés à gérer efficacement le service client en ligne et à s’adapter à un environnement logistique et technologique en constante évolution. Autant de qualités directement mobilisables dans ce secteur en plein essor.
Les défis à relever
Le quick commerce reste toutefois un modèle exigeant. Les marges y sont souvent limitées, la concurrence particulièrement rude, et les contraintes réglementaires ou environnementales de plus en plus strictes. Les entreprises n’ont donc pas le droit à l’erreur : rapidité et qualité doivent aller de pair, sans compromis sur la fraîcheur des produits ou la satisfaction client.
Conclusion
Le quick commerce dépasse le simple effet de mode : il redéfinit les attentes des consommateurs. Pour les étudiants en BTS NDRC, il constitue une opportunité unique, car ce marché demande des compétences en digital, relation client, logistique et data.
Pour les entreprises comme pour les futurs professionnels, la question n’est plus « si », mais « comment » tirer parti de cette tendance pour créer de la valeur, fidéliser et rester compétitif. À Brest comme ailleurs, ceux qui sauront anticiper et répondre à ces nouvelles attentes auront une longueur d’avance.