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Mobilité professionnelle : Thomas nous emmène à la Réunion !

Parle nous de tes années BTS à l’AFTEC

Thomas Morin, promo 2015-2017 au sein de l’école AFTEC CAEN en BTS MUC (ancien BTS MCO).
Durant cette formation en alternance, j’ai été accompagné en grande partie par Ophélie et Nadine (l’équipe pédagogique), qui m’ont beaucoup soutenu dans l’atteinte de mes objectifs et ce, malgré les difficultés rencontrées.
Sans oublier, bien entendu, les formateurs, qui ont permis une meilleure mise en application des cours théoriques dans le milieu professionnel, grâce à leurs expériences.
Intermarché Flers de l’Orne est l’entreprise dans laquelle j’ai évolué et qui a su me faire confiance durant ces années.
Un encadrement et une équipe avec beaucoup d’expérience qui m’ont permis d’en apprendre tous les jours.

Parle nous de ton parcours professionnel jusqu’à ton départ à la Réunion

J’ai travaillé 5 années chez Intermarché à Flers dont 3 années en alternance avec l’AFTEC Caen et l’Ipac Bachelor Factory.
Après ces années d’alternance est venu le temps d’intégrer « totalement » le monde du travail.
En tant que responsable frais libre-service j’ai pu enrichir mes connaissances sur le management d’équipe, l’analyse des chiffres rayons ainsi que la négociation fournisseurs qui est essentielle pour faire évoluer le chiffre d’affaires et la marge du magasin.
En août 2020, je décide de partir vivre une expérience unique à la réunion.

Parle nous de tes débuts professionnels à La Réunion et les éventuelles différences avec la métropole

Je suis arrivé fin août 2020 à la réunion et j’ai commencé à travailler mi-septembre pour Auchan (acteur de la grande distribution).
J’ai été embauché en tant que manager DPH, Bio, et aliments pour animaux.
La plus grande différence avec la métropole au niveau professionnel est celle de la gestion des importations.
En métropole, la majorité des commandes se font en A pour C alors qu’à la réunion il nous faut environ 2 mois pour recevoir la marchandise (transport maritime).
En ce qui concerne les produits frais, l’approvisionnement se fait par avion, plus rapide, mais ce qui augmente considérablement le prix de revient et donc le prix de vente.
Malgré cela, des entreprises locales contribuent au bon fonctionnement du magasin et à un approvisionnement régulier.

Fais nous rêver : parle nous de ton quotidien à La Réunion !

Mon quotidien à La Réunion, c’est prendre mon petit déjeuner en short et t-shirt, sur la terrasse, tous les jours. Sur la route pour aller au travail, je peux admirer l’océan indien sur ma droite et les montagnes à ma gauche.
Une fois ma journée de travail finie, je vais souvent plonger dans le lagon ou alors prendre un verre au bord de l’océan (j’habite dans l’ouest de l’île et les couchers de soleil sont incroyables).

Mes week-end sont bien remplis : randonnées dans les 3 cirques de la réunion (Mafate, Salazie et Cilaos), soirées entre amis quand on le peut, snorkelling…

Comment travailles-tu dans ce contexte COVID ?

J’ai connu le début de cette pandémie en métropole, avec le premier confinement, et cette inquiétude grandissante des gens qui venaient s’approvisionner en masse dans les grandes surfaces alimentaires.
Pendant cette période mon équipe et moi-même travaillions de nuit pour éviter un maximum le contact avec les clients.
Le pandémie a des répercussions moindres à la Réunion. Même si, depuis peu, les bars et restaurants sont fermés et l’instauration d’un couvre-feu a été mis en place.
Les GMS ne sont pas fermés mais les gestes barrières doivent y être respectés, comme dans tout lieu réunissant du public. Le nombre de client est limité, ce qui occasionne parfois de belles files d’attente devant les magasins.
Le port du masque limite les possibilités d’interaction, avec les clients, les autres employés ou encore les fournisseurs. Certains gestes, comme la traditionnelle poignée de main, permettant de conclure un échange par exemple, ne sont plus possibles. Cela semble anodin mais les contacts humains permettent aussi de créer des liens de confiance dans le monde du travail.

Que dirais tu à quelqu’un qui a peur de la mobilité professionnelle ? As-tu des conseils à apporter par rapport à ton alternance ?

Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de la mobilité professionnelle quand on est au début de sa vie active, d’autant plus qu’elle est une chance et une opportunité que l’on ne rencontre pas dans tous les corps de métiers.
Le changement d’environnement est pour moi essentiel au développement de ses connaissances et à l’ouverture d’esprit, aussi bien personnellement que professionnellement. Cela permet de découvrir d’autres manières de travailler, de multiplier les échanges, de voir ce qui se passe ailleurs que sous son nez. C’est grâce à cette mobilité que chaque entreprise s’enrichit des expériences de ses employés.
L’alternance est une clé d’entrée dans le monde du travail. L’important est de montrer sa motivation à l’entreprise, d’écouter les formateurs et de tirer des leçons de leurs expériences, ainsi que de ses propres expériences.

Surtout penser à l’avenir et l’épanouissement professionnel.

 

Merci beaucoup Thomas pour ce retour d'expérience qui nous a fait voyager !